www.floramyno.com : Aconit napel
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ACONIT NAPEL

ACONIT NAPEL
Aconitum napellus L.
Famille : Renonculacées
 



Description :

L’Aconit napel est une plante herbacée vivace hermaphrodite mesurant entre 0,50 m et 1,70 m de hauteur. La tige est pleine, dressée, simple ou peu ramifiée. Elle est glabre vers le bas et pubescente vers le haut au niveau de l’inflorescence. Sa section est ronde. Les feuilles sont alternes, simples et pétiolées. Le limbe est profondément découpé en segments linéaires-lancéolés. Il est mince et glabre sur les 2 faces. Les fleurs, d’un bleu violacé, plus ou moins velues, et de 20 à 30 mm de diamètre, sont réunies en grappe allongée plus ou moins compacte non ramifiée ou courtement ramifiée. Présence de bractées à la base des fleurs. 5 sépales pétaloïdes ; le sépale supérieur formant un casque, plus large que haut. 5 pétales réduits. Les deux supérieurs sont logés dans le casque. 50 à 80 étamines dont les filets sont glabres. Les fruits sont des follicules (fruits secs) formés à partir des carpelles.

Synonymes :

Casque de Vénus, Aconit casque de Jupiter, Capuce de moine, Capuchon de moine, Casque, Casque bleu, Casque de Jupiter, Casque de Venus, Char de Vénus, Napel bleu, Navet du diable.

Floraison :

De juin à septembre.

Habitat :

Plante qu’on rencontre en altitude, entre 700 et 2300 m, surtout au dessus de 1000 m dans les lieux ombragés et plus ou moins humides (sapins, prairies, rocailles, bords des torrents).

Usage Scientifique :

L’Aconit napel figure parmi les plantes les plus toxiques mais les alcaloïdes qu’elle contient sont utilisés en pharmacopée pour leurs vertus thérapeutiques. Propriétés analgésiques, par exemple. On utilise l’aconitine contenu dans la racine pour soigner l’appareil respiratoire.

Commentaire :

Son nom vient du latin napus qui signifie navet en raison de la forme de sa racine.
L’Aconit napel bénéficie d’un arrêté de protection régional ou départemental quasiment partout où il pousse.
L’Aconit napel, comme tous les Aconits, est une plante très toxique. Comme souvent en pareil cas, les histoires de plantes toxiques sont accompagnées de nombreuses légendes et parmi elles : dans le Vercors, cet Aconit aurait laissé des souvenirs périssables à quelques officiers allemands qui avaient forcé une habitante de ce haut lieu de la Résistance à les héberger à la fin de la guerre. La légende dit qu'elle leur aurait servi une soupe contenant cette plante...??? Bien entendu, c’est une légende avec sa part de mystère.

Date de prise de vue : 21/08/2022
Lieu de prise de vue : 38680 Rencurel